Des scènes de pillage et des coups de feu au marché total de Bacongo

L'opération déguerpissement sur la voie publique  s' est soldée, ce lundi 8 octobre 2012, au marché total de Bacongo par des scènes de pillages et des coups de feu des hommes en armes. Bilan : des dégâts matériels importants et quelques  bléssés légers.

   L'après -midi du lundi,  8 octobre 2012, a été cauchemaedesque pour les citoyens des arrondissements 1 makéklékélé et 2 Bacongo. Les vendeurs occupants la voie publique se sont vus déguérpir, manu militaru, par des hommes en armes.Cueillis à froid par des commerçants en colère, la force publique a été contrainte d'utuliser la méthode forte. D'où les détonnations des coups de feu nourris à la kalachnukov et aux bombes lacrimogènes, semant au passage panique et psychose, entendus à Brazzaville.

   Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, des scènes de pillages ont été observeés. Des magasins des Expatriés  situés aux abords de l'avenue de l' OUA ont subi la vindicte populaire.Les véhicules des commerçants transporteurs n'ont pas été épargnés. Des parbrises ont volé en eclats sur la voie publiques occasionnant quelques bléssés légers.

  Tout en dispersant la foule en débandade, la force piblique s'est également servie à sa guise . Des marchandises jonchant à terre, des appaerils de téléphonie mobile et autres objets vendus à la crié; dispérsés le long de l'avenue de l'OUA ,ont terminé leur course dans leurs véhicules de commandement. Au commissariat de police de Makékélékélé,les policiers ont failli en vénir aux mains en se partageant le butin.

De nombreux témoignages recueillis sur place ont condamné avec véhénence la façon de faire des pouvoirs publics qui n 'ont pas su communiquer avant d'engager cette opération de déguerpissement des commerçants erxerçant sur la voie piblique. Selon eux, il fallait passer par les services du comité du marché pour les ténir informer.

Certes, la loi est dure mais c'est la loi. Dorenavant,les commerçants ont le choix entre le marché et la voie publique. Du côté de la force publique, l'opéération ne doit pas s'arrêter au marché total. Elle doit se poursuivre dans les autres marchés et avenues spoliés par des commerçants confondant le domaine public à leurs propriétés privées.