Lutte contre la rage: le gouvernement décide de la traque des chiens errants dans les quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire

Quinze morts; c'est le bilan de l'épidemie de la rage qui sévit présentement à Pointe-Noire, la capitale économique du congo-Brazzavillde distante de près de de 530 kilomètres . Face à ce grave problème de santé , le gouvernement, réuni au cours de son dernier conseil des ministres,le 28 décembre dernier,  a pris des mésures sévères pour parer à cette éventualité. Obligation a été faite au propriétaires des chiens de les vacciner et la force publique a été instruite pour traquer les chiens errants et divagants à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Serge Tchiloumbe

La décision du gouvernement a été saluée par l'ensemble de la population au regard du nombre de chiens qui pullulent dans les grandes villes du Congo. Abandonnés à leur triste sort par les propriétaires  qui n'arrivent pas à prendre leur responsabilité vis à vis de ces animaux domestiques qui commencent à dévénir un véritable danger public pour l'homme et son environnement. L'épidemie de rage ayant déja causé la mort de quinze personnes signalée à Pointe-Noire  est un exemple patent qui corrobore l'état d'abandon de ces animaux , qui pour se nourir sillonnent de maisons en maisons la nuit. Nombreux de ces animaux sont atteints de rage surtout à Brazzaville où ils pullulent comme des essaims d'abeilles. Ces chiens, qui ont compris que l'homme n'étaient plus leur ami fidèle, trouvent désormais refuge dans la forêt de la patte d'oie et garre aux personnes qui s'y aventurent pour certains besoins humains. Un taximan a été victime d'une agression d'un chien pour avoir été dérangé dans sa cachette, en pleine journée, par ce dernier qui voulait se soulager. C'est avec des habîts déchirés qu'il a repris place à bord de son taxi garé à quelques mettre de la forêt.

Le gouvernement doit donc parer au plus pressé , surtout à Brazzaville où les enfants ont pris la mauvaise habitude d'organiser les combats de chiens inter quartiers. Cette opération ne doit pas se limiter à Brazzaville, car depuis que la décision des autorités a été prise, de nombreux propriétaires choisissent le chemin du village pour  ne pas subir la rigueur de la loi. De nombreux congolais, interrogés sur la question, ont également émis le voeu de voir d'autres animaux domestiques, tels que les cabris, les chats et autres animaux domptés par l'homme  puissent subir également le même sort , car leur divagation est souvent source de conflits entre voisins  partageant la même parcelle ou rue.

Le souhait de tout un chacun est que cette décision ne puisse pas mourir dans les tiroirs de la République. La santé n'ayant pas des prix, le même exemple des campagnes de vaccination synchronisée gratuites organisées pour les petits enfants devrait aussi s'étendre pour les animaux domestiques afin de diminuer le risque de propagation de l'épidemie de rage qui secoue acuellement le Congo.