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Sauvons nos quartiers
18 février 2014

Aménagement des quartiers précaires au Congo: le cout de l'opération chiffré à 375 milliards de FCFA

Un programme d'aménagement des rivières, des voiries urbaines et des centres de santé de Brazzaville et Pointe-Noire est mis en oeuvre conjointement entre le gouvernement congolais et la Banque Mondiale. Chiffré à hauteur de 375 milliards de FCFA, ce programme , qui a pour axes prioritaires la restucturation du secteur de l'electricité et l'aménagement des quartiers précaires, a été recemment au centre d'une séance de travail entre entre le ministre congolais chargé de léaménagement du territoire, Jean Jacques Bouya et le directeur des opérations de la Banque Mondiale, Estache Ouayoro.

Olive Jonala

Inondation_poto_poto Inondation au quartier poto poto, 2ème arrondissement de Brazzaville

La question d'assainissement des grandes Villes du Congo ne laisse pas indiférentes la communauté internationale qui ne cesse de multiplier des inititatives pour rendre attrayant le cadre de vie des populations congolaise. La Banque mondiale, l'une des institutions spécialisées des Nations Unies ne fait pas exception à la règle. En partenariat avec le gouvernement congolais, par le biais du département en charge de l'aménagement du territoire, elle entend mettre en oeuvre un vaste programme d'aménagement des rivières, des voiries urbaines et des centres de santé de Brazzaville et Pointe-Noire chiffré à hauteur de 375 milliards de FCFA. La Banque Mondiale, a précisé son directeur des opérations, travaille sur ce dossier afin que ce peogramme soit mis en oeuvre d'ici le mois de juin prochain.

Ce programme, a rencheri le diplomate onusien, débutera avec une enveloppe de 200 millions de FCFA sur une période de 10ans pour l'aménagement des quartiers précaires. Ce choix, selon lui, se justifie par le faite que de nombreux congolais vivent dans les quartiers précaires. une situation difficile, pense-t-il, car les populations subissent des innondations et plusieurs phénomènes liés à l'environnement." Nous nous sommes mis d'accord avec le ministre congolais qu'il était important de développer un programme prioritaire pour ces quartiers précaires. Cela signifie également qu'il faut savoir gérer l'urbanisation des deux principales villes du Congo et éviter les occupations anarchiques des terrains.", a relevé Eustache Ouayoro.Dans ce programme, il est prévu un volet formation. A ce sujet, le conseil d'administration de la Banque Mondiale contribuera à renforcer les capacités des jeunes congolais oeuvrant dans le secteur informel ou n'ayant pas pu achever leur scolarité.

                                                                   La rivière Tsiémé, un cas atypique

ce vaste projet a été salué par les congolais qui trouvent là un ouf de soulagement, en raison des ménaces d'érosion qui guettent certains quartiers surtout en période de pluie. Avec ce programme, la question de la rivière Tsiémé, croit-on savoir, trouvera des solution. Cette rivière de plus de 8 kilomètres de long drainant les eaux de pluie dans les arrondissements 5 Ouénzé, 6 talangai et 7 Djiri ou  les cas d'inondations sont devenus monnaie courante.Personne n'oublie que, l"aménagement de la rivière Tsiémé est un soucis majeur des pouvoirs publics.L'on se souviendra que, la question a été évoqueé lors des travaux de validation des études d'aménagement des cours d'eau de Brazzaville entre la coordination technique de la direction générale des grands travaux ( DGGT) et les experts présents à ces assises.

De l'avis de certains observateurs, le projet d'aménagement du bassin de la rivière Tsiémé date de 2002. Et c'est en 2012 que, les experts topographes sont déscendus sur le terrain. Des stratégies ont été définies en 2013 consistaient à recalibrer les lits du cours d'eau sur une longueur de 4250 mètres avec approfondissement et construction des ouvrages de franchissement, le pavages ds rues et des caniveaux sur les artères sensibles. Le cout de ces opérations est estimé à environ 40.000 euros, avec la prévision d'expropriation d'environ 350 parcelles, situées le long de la rivières, de part et d'autre.Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, certains congolais volontaires ont trouvé là des opportunités d'emplois. Ainsi, pour protéger les habitations contre l'inondation, ils installent des sacs remplis de sable aux alentours des maisons moyennant une somme comprise entre 10000 et 15000 FCFA. L'autre phénomène décrié, c'est l'exode de certains habitants vers d'autres quartiers plus salubres.

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