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Sauvons nos quartiers
8 mai 2014

Sibiti : Sassou N’Guesso accorde la priorité au peuple pour le changement ou non de la constitution

«  Je ne veux pas que le débat sur la révision ou le changement de la constitution soit un débat du parlement. Mais que le peuple soit consulter et s’exprime… » Ces propos de Denis Sassou N’Guesso ont été prononcés, le 5 mai dernier à Sibiti, au cours de la concertation citoyenne avec les ressortissants de la Lékoumou, en marge du lancement des travaux de la municipalisation accélérée de ce département. 

photo1 concertation

Le débat sur la révision ou changement de la constitution continue à défrayer la chronique au Congo. Après avoir observé les politiques, la société civile et les ressortissants de certains départements du Congo, le Président Denis Sassou N’Guesso a reprécisé les choses à Sibiti, dans le département de la Lékoumou, en marge du lancement des travaux de la municipalisation accélérée de celui-ci. Ce débat, a rappelé le chef de l’Etat, ne devrait pas être soumis pour examen au parlement, ni à la cour constitutionnelle, mais plutôt c’est au souverain primaire, qu’est le peuple, de dire son mot et d’apprécier à sa juste valeur.

 

Cette démarche de Sassou N’Guesso, démocratique soit-elle, vient à point nommé au regard de certaines positions suicidaires adoptées par certains politiques en mal de popularité. Mais, le chef de L’Etat n’a pas eu la langue dans sa poche. Denis Sassou N’Guesso a promis la rigueur de la loi à tous les fauteurs de troubles qui oseront perturber la quiétude des citoyens, au nom du débat de la révision ou non de la constitution. Réponse du berger à la bergère : « Tous ceux qui penseront à exploser le pays, au nom de la paix, me trouveront sur leur chemin. Il n’y aura pas de naufrage, c’est un débat politique. Nous sommes en démocratie, le peuple doit s’exprimer, on ne va rien imposé… », a déclaré Denis Sassou N’Guesso devant les sages de la Lékoumou.

photo2 sur la concertaton Sibiti

 Plantant le décor de cette rencontre citoyenne, les cadres et ressortissants de ce département, vingt-deux au total, ont peint les contours de cette problématique en proposant au Président de la République un nouveau mandat. Mais à Sibiti, l’échange a été participatif contrairement aux autres départements qui sont directement passés à la vitesse supérieure en désignant des représentants qui ont parlé à la place de la collectivité. Ici, les figurent emblématiques, en dehors du ministre Simon Foutou, n’ont pas eu droit au chapitre. Comme qui dirait,  la Lékoumou a donné l’exemple. Les autres questions abordées par les ressortissants de la Lékoumou devant le chef de l’Etat ont trait à la fonction publique territoriale, à la situation de l’école et à la santé.

 

 

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