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Sauvons nos quartiers
21 mai 2014

Oyo : une activité économique sapée par les coupures intempestives du courant électrique

  La ville d’Oyo  connait depuis près d’une décennie  une floraison d’activités économiques favorisée par sa situation géographique et politique. Cependant, les opérateurs économiques se plaignent des coupures intempestives  du courant électrique. Ce qui semble constituer un frein à l’épanouissement économique.

hotel alima palace

 

                                                                                                   L'hotel Alima palace d'Oyo

La carte postale de la ville d’Oyo est d’une richesse inestimable sur le plan économique. Ville d’origine du président Sassou N’Guesso aux atouts naturels immenses,  Oyo regorge un nombre impressionnant des opérateurs économiques qui ont investi dans divers domaines de la vie sociale. Actuellement les sociétés de transport, les infrastructures hôtelières et les activités bancaires pullulent comme des champignons sans compter les autres établissements commerciaux aux mains des expatriés.

Mais, cet élan économique semble connaitre un ralentissement à cause des coupures répétées du courant électrique tout au long de la journée. En tout cas, il ne se passe plus une heure sans pourtant qu’on constate cette triste réalité. Même lorsque,  le président de la République est sur les lieux ou bien lors des grands sommets des chefs d’Etats africains. Les raisons évoquées par les cadres de la SNE font état de l’agrandissement de la ville qui, selon eux,  ne permet plus aux équipements existant de supporter  cette explosion urbaine et démographique.

Du côté des opérateurs économiques et des ménages,  des grincements de dents se font déjà entendre. Partout, les plaintes sont les mêmes : services mal rendus, mauvaise qualité des produits vendus, obscurité grandissante dans la ville,nuisance sonore des groupes électrogènes,  baisse des couts de production, et prolifération des maladies diarrhéiques. D’aucuns affirment  que, l’arrivée de la fibre optique à Oyo semble être handicapée par la qualité exécrable du courant électrique. Finalement, se demandent-ils,  quel crédit alors  accordé au courant d’imboulou,  lorsqu’ il ne couvre qu’une infime  partie de la ville ?

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’instabilité du courant électrique a un impact considérable sur l’approvisionnement en eau potable qui est désormais taillé sur mesure.  La même remarque est valable pour les services administratifs publics qui évoluent désormais au ralenti. Du coté des élèves, candidats aux examens d’Etat, leur marge de manœuvre est réduite car ne pouvant obtenir, en temps réel,  les meilleures recherches sur le net. Une situation aggravée également  par la saturation du réseau internet.

Comme on peut le constater, à Oyo tout ne semble pas rose et les mêmes difficultés rencontrées dans les autres villes du Congo sont presque légions. D’où la problématique du critère de définition d’une ville au Congo ?  De nombreuses urbanistes et économistes  soutiennent que, les villes congolaises, dans l’ensemble,  sont nées  ex-nihilo. Alors que dans d’autres cieux, on parle des villes historiques, des villes religieuses, des villes carrefours, des villes olympiques, des villes  portuaires, des  villes de transit …Mais, au Congo la définition d’une ville repose souvent  sur une décision politique. Voilà pourquoi, nombreuses de ses villes   sont dépourvues des éléments structurants qui créent, à leur tour, les conditions de développement de la vie sociale.

 

 

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