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Sauvons nos quartiers
26 mai 2014

Kintélé : le Sodome et Gomorrhe du Congo

 Le district D’ignié, dans le département du Pool au Congo, est devenu tristement célèbre en matière d’atteinte à la pudeur. Kintélé, l’un de ses villages, distant de 25 km de Brazzaville est désormais le lieu privilégié des professionnels du sexe pour pratiquer leur basse besogne. A l’image de Sodome et Gomorrhe dans les Saintes Ecritures, des couples se livrent de façon éhontée à des ébats amoureux devant une population, tantôt ahurie, tantôt emportée.

site de Kintélé au congo

                                          Une vue panoramique du site de Kintélé

Le village Kintélé chouchouté par le gouvernement avec de nombreuses réalisations, comme le stade olympique et l’université Sassou N’Guesso, pour ne citer que celles-ci,  verse ces derniers temps dans la perversion la plus abominable.  Après leur déguerpissement de la foret de la Patte d’oie, les professionnels du sexe ont élu domicile sur son site pour pratiquer leur basse besogne. La particularité ici est que tous les coups sont permis et tant pis pour les dégâts.

Bénéficiant sans doute de la complicité des pouvoirs publics, ces professionnels sans foi, ni loi opèrent désormais à ciel ouvert, la fin justifiant les moyens. Devant une population tantôt ahurie, tantôt emportée, les jeunes couples dont l’âge varie souvent entre 16 et 20 ans s’adonnent à des jeux interdits ou ébats sexuels et fellations s’entremêlent, tout en vouant aux calendes grecques les préservatifs, ce pour tirer meilleure partie du plaisir sexuel.

Les journées de  samedi et de dimanche, Kintélé grouille de monde pour participer ou assister à ces parties de plaisir ou le « plat » est à la portée de toutes les bourses. Pour tout dire, deux catégories de professionnels de sexe fréquentent ce milieu pervers. Il s’agit d’abord des jeunes filles, de toutes nationalités confondues, qui viennent vendre leur charme moyennant quelques billets de banque et ensuite des couples, qui viennent vivre un amour au grand soleil, voulant sans doute briser les habitudes quotidiennes de quatre murs et un toit.

Là où le bât blesse, c’est le laisser faire des pouvoirs publics et l’inertie des agents de l’ordre .Ces derniers assistent impuissants à cette atteinte à la pudeur, comme si au Congo la loi n’existait pas. L’opération « Mbata ya Bakolo » devrait également regarder de ce côté, car ces pratiques immorales et perverses exposent la jeune fille à plusieurs maladies sexuellement transmissibles et surtout au VIH sida menaçant dangereusement  la santé humaine.

A l’instar de la foret de la Patte d’oie, le site de Kintélé devrait faire l’objet d’une attention particulière de la part des autorités congolaises. Qu’on n’attende pas des situations déplorables avec mort d’hommes pour tenter de jouer aux sapeurs-pompiers. La presse congolaise s’est évertuée longuement sur cette délinquance sexuelle sans que des décisions courageuses ne  soient prises, alors  que c’est la vie des congolais qui est en danger. La non-assistance à personne en danger est plus qu’assimilable à un crime contre l’humanité. La société civile et les organisations de lutte contre les violations des droits de l’homme sont plus qu’interpellées pour appuyer sur la sonnette d’alarme.

 

 

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Commentaires
M
Olive Jonala<br /> <br /> bonjour<br /> <br /> <br /> <br /> votre article est interessant car il est de rare personnes qui ecrivent des articles de chez nous meme.
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