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Sauvons nos quartiers
29 mai 2014

Affaire expulsions des Kinois à Brazzaville: Un arbitrage de la Monusco jugé partisan et sans fondement juridique

L'opération de refoulement des sans papiers à Brazzaville suscite de vives réactions au sein des organisations internationales. En date du 26 mai dernier,  la Monusco est montée au créneau pour demander la suspension de cette opération de police. Une décision qui fait suite aux " images" vues sur le net et au tapage médiatique sur les ondes de la RDC. Un arbitrage que d'aucuns jugent partisan et sans fondement juridique.

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                           Les Kinois, candidats au rapatriement devant l'Ambassade de la RDC à Brazzaville

Depuis, le 4 avril 2014, Kinshasa a mis Brazzaville à l’index pour ce que ses ressortissants qui ont traversé en masse et illégalement le fleuve Congo sont entrain de repartir chez eux. Pour donner corps à cette campagne contre la République du Congo, la République voisine (RDC) s’est ingéniée à trouver toutes les exactions possibles sur ses filles et fils qui regagnaient leur pays. Mais Brazzaville jouant à l’apaisement  n’avait pas cessé refouler les étrangers en situation illégale de son territoire. Si les uns et les autres murmuraient sur une rencontre au sommet entre les présidents Denis Sassou N’Guesso de la République du Congo et Joseph Kabila de la RDC pour, du moins arrêter l’escalade.

C’était sans compter sur le caractère partisan de la Monusco (Mission des Nations Unies en République du Congo). En effet, comme un troublion, le représentant des Nations unies en RDC, Martin Kobler,  a cru utile de demander à la République du Congo d’arrêter son opération de refoulement des étrangers en situation illégale. Ce faisant, Martin Kobler,  s’aligne sur la position de la RDC en accusant Brazzaville d’exactions sur les ressortissants de ce pays refoulés. S’il s’était arrêté là, on aurait certainement compris son propos autrement. Mais, le représentant de l’ONU à l’image des députés de la RDC s’appuient sur des images, dit-il, «  vues sur internet » pour demander que « ceux qui ont fait cela soient punies.»

 Ainsi, même quand il dit qu’il faut enquêter, Martin Kobler, n’a fourni aucun effort pour dissimuler aux yeux des Brazzavillois ce qui est pour lui une affirmation gratuite contre eux. En fait, les Brazzavillois sont victimes du comportement  incompréhensible de leur propre gouvernement dans la gestion de cette crise, parce que cette opération en est une entre les deux pays Le gouvernement qui a décidé de mener l’opération Mbata ya Bakolo donnent à croire qu’elle a peur de dire à son peuple et  à tous ceux qui tirent à boulet rouge sur cette opération, comment elle se déroule au jour le jour.

Ce n’est un secret pour personne, le Congo a un point faible presqu’incurable ; la communication. Ainsi, quand du côté de la RDC, le ministre porte-parole du gouvernement a déjà entretenu les journalistes plus de trois fois, passé sur TV5, sur France 24 et sur RFI, à Brazzaville, on ne sait pas qui devrait communiquer sur la question. On compte deux passages sur RFI du ministre de la communication, Bienvenu Okiemy et du porte-parole de la police, Colonel Moukala Tsoumou. Le tout couronné par une déclaration du gouvernement lu, le 27 mai dernier, devant les caméras de Télé Congo, par le ministre Okiemy.

Alors que les media de la RDC ont tout fait, ils ont grossi ce qui existe et imaginé ce qui n’a jamais existé contre les policiers de Brazzaville. Et personne ici ne sait quoi et comment faire pour redresser ce qui le méritait et balayer des inventions des media et des députés de Kinshasa.A cause de son indifférence inouïe, le gouvernement congolais a ainsi prêté le flanc à la RDC qui n’est pas prête à s’arrêter là.

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