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Sauvons nos quartiers
2 juin 2014

Etoumbi : après la route, les populations réclament la centrale thermique

La Cuvette-Ouest  est désormais sortie de son enclavement avec l’inauguration de la route Makoua-Etoumbi, longue de 98 km. Après avoir remercié le Président Denis Sassou N’Guesso pour cette œuvre grandiose, lors de la coupure du ruban symbolique, le 19 mai dernier,  les populations de la communauté urbaine d'Etoumbi ont également émis le vœu de voir les travaux de la centrale thermique connaitre un début d’exécution.

route makoua-etoumbi

La communauté urbaine d’Etoumbi  a été doublement honorée cette année par le président Denis Sassou N’Guesso. La date du 19 mai 2014 sera inscrite en lettres d’or, car elle a été mise à profit pour l’inauguration de la route Makoua-Etoumbi et le lancement des travaux de construction de la route Etoumbi-Mbomo-Mboko et ceux de la construction du pont sur la Likouala Mossaka à Etoumbi.

Prenant la parole pour la circonstance, le maire de la communauté urbaine d’Etoumbi, a apprécié à sa juste valeur cette grandiose œuvre qui témoigne de la bonne marche du chemin d’avenir le programme du gouvernement. Mais avant de quitter le podium, elle a traduit les aspirations profondes des populations d’Etoumbi, au nombre desquelles le lancement des travaux de la centrale thermique.

Ce vœu exprimé par le premier citoyen d’Etoumbi n’est que l’expression  profonde du souverain primaire qui, du reste, n’est pas encore connecté au courant électrique. Des témoignages recueillis sur place font état d’une situation très critique, car depuis que les poteaux électriques ont été implantés, ce n’est qu’à l’arrivée du président de la République qu’ils ont été éclairés 24heures sur 24.

C’est autant dire que, la communauté urbaine d’Etoumbi reste encore sous-alimentée électriquement, ce qui ne permet pas aux activités commerciales de se développer à un rythme très accéléré. Et le constat sur place a prouvé la rareté ou la cherté, du moins, de quelques produits manufacturiers au marché local. Dans les restaurants, la viande fraiche a été une denrée rare par rapport à celle qui est boucané.

Après donc la route, le grand défi qui reste à Etoumbi demeure surtout le courant électrique. Un fonctionnaire des postes et télécommunication nous a confié que, dans les administrations publiques, tout se faisait presqu’à la main, faute de courant électrique. Même pour la payement des salaires des autorités locales, toutes les opérations sont manuelles, a-t-il indiqué.

Certes, le désenclavement de l’arrière-pays passe par la route, mais cela ne suffit pas pour régler tous les problèmes des populations locales. La route, le courant, l’eau pour ne citer que ces exemples, doivent former un tout pour constituer une base de devéloppement incontournable. lors de la concertaton citoyenne, les notables et les sages sont revenus longuement sur les questions d'eau et d'electricité.

 

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