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Sauvons nos quartiers
6 juin 2014

Arrondissement 9 Djiri de Brazzaville : le ravin du quartier casis fragilisés par des citoyens inciviques

Certains citoyens de l'arrondissement 9 Djiri s'illustrent par des comportements inciviques. Depuis, un bon bout de temps, ils tendent à fragiliser le ravin dit de " casis" en bordure de la route nationale N2, au quartier Nkombo, par la soustraction pour la caillasse constituant les gabions et les vétivers pour protéger le sol contre les érosions. Des actes qui n'interpellent malheureusement pas les pouvoirs publics.

erosion Talangai en 2005

 

                          Une érosion à Talangai en 2005 (photo flikr.com)

Un grand danger guette désormais les populations de l'arrondissement 9 Djiri de Brazzaville.  Certains citoyens sans foi, ni loi se permettent de soustraire la caillasse constituant les gabions pour l'utiliser à d'autres fins et les vétivers qui protègent la couche du sol contre les érosions du ravin casis, à quelques encablures de la maison de la radio et télévision de Nkombo.  Ces actes inciviques qui sont devenus monnaie courante suscitent déja des inquiétudes, car ce ravin se dénude, petit à petit,  et les grandes pluies du mois d'avril et mai ont déja crée des rigoles ou l'eau circule librement.

La petite enquète réalisée sur le terrain a permis de toucher cette triste réalité du doigt. Des témoignages recueillis sur place font état surtout de la population jeune qui opère souvent à des heures tardives, munis des brouettes, pour revendre la matière 1ére aux personnes qui ont des chantiers de construction.Un commerce à bon marché dans cette zone qui est entrain de subir actuellement un lotissement sauvage, en dépit des déclarations de mise en défens du gouvernemen congolais . Les carrières de concassage de pierre de Kombé, de Ntoula, respectivement dans le district de Goma Tsé-Tsé, ne semblent pas vouloir faciliter les choses, en raison du cout exorbitant de transport.

Selon certaines indiscrétions,  déplacer un véhicule de transport de caillasse 6m3 de ces sites de concassage necessite une mobilsation de près de deux à trois cent mille de FCFA. Une cagnotte qui  apparait un peu corsé pour le fonctionnaire moyen. Voilà pourquoi, les populations optent pour la solution la plus économique; celle qui consiste à acheter à bon prix auprès des jeunes citoyens du quartier.

Pourtant, d'aucuns semblent ignorer que le ravin dit de casis constitue une grande fatalité qui, une fois regeneré, risque de faire disparaitre cette zone de la carte du Congo. Déja, dans les années 2000 , il avait englouti quantités et quantités d'habitations humaines. Dans sa progression, ce ravin avait fortement menacé la route nationale N2 qu'il était en voie de couper en deux. N'eut été la dextérité du gouvernement qui n'a pas lésiné  sur les moyens financiers, le pire serait arrivé et la population ne saurait à que saint se vouer.Mais, quelques années après, aucune lecon ne semble etre tirée  par celle-ci.

Au regard de cela, des mésures coercitives devraient etre prises pour des citoyens qui seront pris la main dans le sac. Des équipes de patrouille de police sont plus que necessaire pour sécuriser ce ravin, en proie à un pillage systématique. Après, les chefs de quartiers devraient prendre le relai pour dénoncer tout citoyen qui vendrait de la caillasse dans des conditions inappropriées. Pour davantage sensibiliser les populations, des campagnes d'informations à la radio, à la télévision et dans les quartiers devraient etre organisés  par la mairie de Djiri pour attirer l'attention, des uns et des autres, sur les éventuelles conséquences pouvant découler de la mise à nu du ravin casis.

Au travèrs de ces actes inciviques, l' on est en droit de s'interroger sur le manque de suivi des ouvrages réalisés à cout des milliards de FCFA au Congo.L'illustration la plus parfaite est celle de la route Nkombo-Moukondo, ou certains citoyens expropriés ont repris  leur vie aux  abords de la chaussée.Il en est de meme d la nouvelle route Dolisie-Pointe Noire qui subit chaque jour les affres des conducteurs mal intentionnés , faute  de suivi  de la part des pouvoirs publics . Auss , des actes inciviques sont-ils déplorés sur les vétivers plantés à quelques endroits du troncon Brazzaville-kinkala. Alors, à quel moment donc , la puissance publique sortira-t-elle de son sommeil profond? Wait and see!

 

 

 

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