Makélékélé-Bacongo: le ministre Hellot Mampouya déplore l'état d'insalubrité des établissements scolaires

L'état d'insalubrité de certains établissements scolaires de Brazzaville , à la veille des vacances de fin d'années,  laisse  en tout cas à désirer. En visitant, ce samedi, 7 juin 2014, les établissements scolaires de Mabiaila Ma-Nganga à Makélékélé et Nkéoua Joseph à Bacongo, le ministre de l'enseignement primaire et secondaire chargé de l'alphabétisation, Hellot Matson Mampouya,  a dit son rals-le -bol quant au manque d'entretien constaté dans ces établissements scolaires du cycle primaire.

                     Le site de l'école primaire Mabiala ma-Nganga à Makélékélé (Photo Lawilla)          

Dans le cadre du lancement de l'opération" visite des chantiers", le ministre de l'enseignement primaire et secondaire a entrepris une ronde dans quelques sites des établissements scolaires où s'executent des travaux de construction ou de réhabilitation des bâtiments scolaires. Au  nombre des écoles visitées, Hellot Mampouya, a déploré l'état  d'insalubrité des écoles Mabiala Ma-Nganga et Nkéoua joseph, respectivement à Makélélékélé et Bacongo.

Ce constat du ministre a bel et bien sa raison d'etre et les écoles publiques battent le record à Brazzaville en matière de non entretien. A Mabiala Ma-Nganga,  le problème se pose à l'endroit reservé pour la construction du logement du personnel de la direction de l'école. Aussitôt arivée, la délégation a été accueillie par une odeur désagréable découlant des matières féccales. une situation favorisée sans doute par la présence des touffes d'herbes qui envahissent le chantier laissé en abandon par l'opérateur économique. Habitués à cette odeur, les ouvriers travaillaient tranquillement comme si de rien n'était.

Dans le site de l'école primaire Nkéoua joseph où sont construits quatres bâtiments d'un collège de douze salles de classes, le constat a été lé même. dès l'entrée de l'établissement, une quantité d'herbes souhaite la bienvenue aux visiteurs. Derrière, les sales de classes, une savane faisant office des toilettes pour les élèves s'est devéloppée, sans pour autant attirer l'attention du personnel adiministratif. Même les commerçants qui exercent des activités dans l'enceinte de cette école vouent aux callendes grecques cette triste réalité .

En grand pédagogue, le ministre Hellot Mampouya, a eu les mots justes pour ramener à la raison ceux qui ont en charge ces établissements scolaires. Une recommandation simple: " organiser régulièrement des opérations retroussons les manches" .Cet appel adréssé à la directrice de l'école Nkéoua joseph est également valable pour les directeurs des autres établissements secondaires, non visités par le ministre, mais qui sont devenus de véritables gîtes des serpents, des chiens enragés et des bandits de grand chemin à cause de leur aspect floristique.

Face à cette situation, la necessité de sécuriser les établissements scolaires s'impose. Pourtant, à une certaine époque, des agents de l'ordre étaent affectés dans les sites des écoles publiques pour parer à une certaine éventualité. Mais, aujourd'hui , on ne sait pour quelles raisons, ces derniers ont jété l'éponge. Ce qui laisse libre cours désormais aux vandales de casser et transformer les salles de classes en toilettes publiques. Là aussi, les directeurs des établissements scolaires qui, pour la plupart, sont logés au sein des établissments scolaires doivent prendre leur responsabilité. Une petite organisation de leur côté peut aussi sauver les meubles. Alors, au ministre d'organiser ,chaque année, des olympiades pour l'établissement le plus propre de l'année afin de faire bouger les choses.