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Sauvons nos quartiers
24 juin 2014

Quartiers de Brazzaville : des églises de reveil en période de vache maigre

Les églises de reveil ne font plus la pluie et le beau temps pour leurs promoteurs dans les quartiers de Brazzaville. Les tapages nocturnes, les campagnes d"évangélisation et les cultes matinaux et du dimanche n"appellent plus grand nombre, deux mois après l'opération de refoulement des sans papiers. une certaine opinion véhiculée dans la ville capitale pense que, les étrangers étaient les principaux pourvoyeurs de ces maisons de prière qui ne vivent presque plus.

maman-olangi

         La prophètesse Maman Olangi du " combat spirituel" (photo Dac presse)

Les pasteurs des églises de reveil ne savent plus actuellement à quel saint se vouer. Hier plus puissants, aujourd'hui ils maudissent l'opération " Mbata ya Bakolo" qui les a éloignés de leurs fidèles. En scrutant de près ces maisons de prière, nous nous sommes apercus que, ce sont surtout les kinois qui remplissaient  les cultes et les séminaires d'édification sur la parole de Dieu.Et les statisques prouvent que, un kinois sur deux faisait partie d'un église de reveil.

A défaut de mettre la clé sous le paillasson, pour certains, d'autres sont presqu'en situation de recession. Il suffit d'un coup d'oeil pour palper la réalité en face. Des pasteurs qui commencaient meme à braver les églises traditionnelles, roulant carosse et vivant dans une opulence matérielle exagérée, sont désormais habiter par l'idée de chercher ailleurs. Les affaires n'étant plus florissantes,le compte à rebours a déja commencé et le temps de gloire est en passe de céder  le temoin à la période de vache maigre.

A Ouenzé, l'eglise " Liloba" animée par des pasteurs kinois et dont les fidèles occupaient tout le long de la rue Kinkala sur l'avenue Boueta Mbongo lors des cultes de dimanche et des campagnes d'évangélisation, n'est plus qu'aujourd'hui l'ombre d'elle-meme. A Makélékélé, l'eglise Nehemie ne ratisse plus large et les cultes de dimanche connaissent désormais un desert qui ne dit pas son nom.

Et dans les quartiers,les populations sont loin désormais des tapages nocturnes qui sont devenus des  denrées rares pour cause de rareté des fidèles. Les veillées de prières observées chaque fin de week-end connaissent à l'heure actuelle une fréquence en dent de scie. Et certains pasteurs, soucieux d'une ferméture éventuelle,envisagent déja des alliances avec des églises soeurs. Cette crise de fidèles commencent à peser sur  certaines obligations,comme le payement des droits du loyer pour les églises non propriétaires.

Au regard des exactions commises par ici et par là, les populations de Brazzaville ne peuvent que se rejouir devant une telle situation qui commence à assainir l'environnement spirituel congolais,  en proie à une pollution intense. Il était temps que, certains de ces pasteurs étrangers sans vocation et qui ont fait de la parole de Dieu un instrument d'exploitation des fidèles, tirent leur revérence. Les fidèles  déja victimes des abus de ces pasteurs véreux ne pouront que  saluer avec empressement l'opération " Mbata ya Bakolo" qui est entrain de réguler pétit à petit la vie à Brazza.

 

 

 

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