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Sauvons nos quartiers
27 août 2014

Quartiers de Brazzaville : un spéctacle désolant devant les dépots de boisson

Des brouettes de casier de boisson locale vide circulant le long des grandes artères, des dépots de boisson envahis par les commercants, pénurie de la bière locale dans des nganda... voilà l'image observée dans les quartiers de Brazzaville après les festivités marquant la fete de l'indépendance célébrée le 15 aout dernier à Sibiti, département de la Lékoumou.

la bière ngok

                       La ngok, l'une des bières locales du Congo

La primus et la Ngok, les deux bières locales les plus prisées par les consommateurs congolais se font de plus en plus rares dans les ngandas de Brazzaville. Chose curieuse pour les congolais, au regard de la bière brassée à Pointe-Noire à l'instar de la Nzoko et la stark qui pululent comme des petits pains à Brazzaville. Depuis, le 15 aout d'aucuns s'interrogent sur les vrais raisons de cette pénurie qui met le commercants des nganda à rude épreuve.La rareté aidant, des circuits informels se sont tissés pour raqueter ces derniers, qui sont obligés de consentir des sacrifices énormes pour s'en procurer meme à un prix non homologuépar les pouvoirs publics. L'important étant de conserver la clientèle.

Chaque matin, des foules entassées devant les dépots de boisson attendent fiévreusement pour se ravitailler. Malheureusement, ils repartent brédouille chez eux  car ces fournisseurs sont également abandonnés à leur triste sort par la maison mère. Pour ceux qui ont conservé un peu de stock, il faut user des biceps pour avoir gain de causel. Et des bagarres entre commercants sont devenues monnaie courante. Ce spéctacle désolant ne s'arrete pas là. Les propriétaires de ces dépots obligent les commercants à acheté deux casiers de jus ou de  boisson importée pour avoir le droit de s'offrir un casier de bière locale. En sus, les prix sont revus à la hausse et tant pis pour la loi.

Dans les ngandas, c'est le consommateur qui paye la rancon . La bouteille de 60 cl de primus ou ngok vendue au prix habituel de 550 ou 600 fcfa se paye désormais à 1000 fcfa et 1500 à 2000 fcfa dans des nights clubs. Une situation qui commence à peser fort sur la poche de ces derniers surtout pour ceux qui organisent des cérémoines de mariage, de dot, des soutenances, etc. Aussi, certains commercants, pour parer à cette éventualité, se détournent de ces bières locales au profit des bières importées, rentrant par des circuits obscurs, qui ne payent aucune taxe à l'Etat.

Sans pouvoir jeter l'anathème sur qui que se soit, mais il est quand meme de bon aloi que le  consommateur congolais soit informer en cas de rupture de stock de sa boisson locale. Les sociétes qui brassent ces bières à Brazzaville ne doivent pas maintenir le suspense comme si de rien était. La natrue ayant horreur du vide, les spéculations aujourd'hui vont bon train. Si comme d'aucuns le pensent la Brasco est entrain de néttoyer ses cuves, des mésures d'accompagnement ou des solutions de substitution doivent etre trouver pour créer toujours cette confiance au sein de la clientèle demeurée  fidèle à sa bière locale.Les pouvoirs publics sont par là interpellés car  voulant entretenir au Congo des situations de monopole.

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