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Sauvons nos quartiers
2 octobre 2014

Talangai : l'eau du robinet colorée par des matières feccales d'un curage artisanal

La vidange artisanale des toilettes dans les quartiers de Brazzaville suscite et continue à susciter des inquiétudes auprès des citoyens congolais. Pas plus que quelques jours, dans la rue Mfoati à Talangai, zone arret de bus jardin, les habitants ont constaté que l'eau coulant de leurs robinets étaient teintées de matières feccales.

SNDE

                                                                  L'eau de la SNDE

On ne le dira jamais assez, les installations de la SNDE sont dans un état de vetusté très prononcé et que les pouvoirs publics  devront parer au plus préssé. Dans certains quartiers de Brazzaville,  des grincements de dents se font déja entendre pour cause de pollution de l'eau des robinets. La pauvrété et la précarité aidant, certaines familles préfèrent procéder à des vidanges artisanales des toilettes en lieu et place des engins de curage des fosses sceptiques. Et le plus souvent, les tuyaux de la SDNE se voient perforer. Du coup, les matières feccales se déversées dans les trous creusés finissent par emprunter le conduit d'eau, polluant ainsi les robinets des abonnés desservis par ces tuyaux.

A Talangai, cette triste réalité a été observée, précisement dans la rue Mfoati à quelques encablures de l'arret de bus jardin. Les habitants de cette rue ont constaté, le mois dernier, que l'eau  coulant de leurs robinets était teintée de matière feccales. Et pour cause un citoyen a vidangé artisanalement ses toilettes. Alerté de cette situation, le chef de quartier n'a eu que ses yeux pour constaer les dégats causés par ce genre de curage moyennageux qui est devenue presque monnaie courante dans les quartiers de Brazzaville.

Au regard des désagrements causés, de nombreux citoyens se sont demandés où sont passés les services d'hygiène? Ces services de la municipalité qui passaient de parcelles en parcelles pour constater l'état de propriété ou non surtout des WC et qui infligeaient des amendes aux citoyens malporpres. Et à l'époque, Brazzaville respirait un bel air avec un environnement sain. L'on se sait pas pourquoi au Congo les bonnes choses ne durent jamais? Pourtant,cette expérience a porté des fruits et dans les quartiers, il fallait veiller au grain pour etre à l'abri d'une surprise de ces agents de la Mairie.

Aujourd'hui dans les quartiers de Brazzaville, c'est le laisser- aller et le citoyen peut polluer l'environnement et l'eau de la SNDE sans pourtant etre interpellé et inquiété. Dépourvus de moyens de repression, les chefs de quartiers et de zones préfèrent croisés les mains malgré les plaintes des citoyens.Meme la SNDE préfèrent jouer aux abonnés absents, la défense des droits des abonnés n'étant pas un chapitre  destiné à reflouer ses caisses. Ebonga ébonga té toujours meilleur et tant pis pour la santé des citoyens.

C'est ici l'occasion de tirer sur la sonnette d'alarme pour appeler les citoyens de Brazzaville à une conscience collective. La pratique du péril feccal est une pratique que les quartiers payent d'une rancon assez lourde. En cas de necessité, il y a des services appropriés qui existent pour ne pas porter préjudice à l'environnement qui est un patrimoine commun à tous les citoyens. Le polluer pour des raisons soit disant de précarité relève de la mauvaise foi. Désormais, la police devrait faire son travail punir sevèrement ces citoyens, sans foi ni loi, acteurs des curages artisanaux des toilettes.Oh tolobaki té!

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