Brazzaville: la taxation des pyilones à 250.000 F CFA par année, bientot une réalité

La taxation des pylones des sociétés de téléphonie mobile à 250.000 F CFA par année est l'une des impositions fiscales qui va financer le budget 2015 qui sera examen sous peu au parlement du Congo. L'annonce a été faite par Antoine Ngakosso, directeur général des impots et des domaines, recemment à la presse.

                           Un pylone d'une société de téléphonie mobile

Cette année plus rien échappera aux services des impots. Contraints de participer à hauteur de 510 milliards de F CFA au titre du financement du budget 2014 , ils sont désormais aux aguets pour ne plus dormir sous leurs laurriers.  Au nombre des ressources ciblés figurent en bonne place les pylones des sociétés de téléphonie mobile qui pululent dans les quartiers de Brazzaville comme des champignons. La loi des finances bientot en examen au parlement a fixé la taxe à 250.000 F CFA par année. Un montant  qui semble raisonnable au regard du nombre d'abonnés connectés chiffrés en millions.

Mieux vaut tard que jamais, cette décision en soi vaut son pesan d'or et il ne reste qu' aux services des impots  de bien fisceller ce projet pour que le parlement l'adopte  sans anicroche.C'est cela un Etat responsable qui ne doit toujours pas foccaliser son attention sur le pétrole qui est en soi une ressource épuisable, alors qu'on peut créer de la richesse sur d'autres domaines. La taxation des pylones  permettra également aux opérateurs de téléphonie mobile de changer de comportement. Aujourd'hui, implantés parfois à proximité des zones de grande fréquentations comme les marchés, les écoles, ils constituent un véritable danger pour les habitants.

Et dans le projet à soumettre au parlement, des dispositions devraient etre prévues  les conditions d'implantation de ces pilones.  Cette reglementation devrait comporter également  des avenants ayant trait au payement de fortes amendes  à l'endroit des sociétés qui ne penseront pas à réviser ou réhabiliter leurs installations après une période de dix ans . Aussi, la taxe  de 250.000 F CFA devrait comporter des montants additionnelles en fonction de la vetusté. Un rapport de l'agence de régulation des postes et télécommunications électroniques ( ARPCE)  publié en 2011 fait état d'une dégradation avancée sur  la majorité de 800 pylones installés dans les départements.

Tout compte fait, après les pilones une guerre devrait aussi etre menée contre l'importation des  véhicules de seconde main d'Europe. Ces engins doivent subir une imposition corsée pour assainir l'environnement de circulation au Congo. Constitués à 60% du parc automobile congolais, ils constituent une grande meénace pour la population en raison de nombreux accidents engendrés pour cause de vetusté. Là aussi, les services des douanes doivent se plier en quatre pour mettre à execution cette promesse qui n'a  toujours  jamais connu un début d'execution après plusieurs années. Antoine Ngakosso et jean Alfred Onanga, bo sala mosala.