Erosions à Ngamakosso : des solutions d'urgence pour des familles sinistrées

Suite aux dégâts causés par les pluies de ces derniers jours dans sa circonscription électorale, le quartier 68 Mboualé-Ngamakosso, Claudia Ikia Sassou NGuesso, députée de cette localité, ce 27 novembre 2014 a effectué une visite sur site, question d’évaluer les conséquences de ces intempéries sur ses mandants.

                 Visite des ravins par Claudia Sassou N'Guesso

Report sur site, il fallait le faire, Claudia Ikia Sassou NGuesso s’est retrouvé en présence d’un ravin, formé à quelques encablures du Centre de Santé Intégré de Mboualé Ngamakosso. Un ravin, dont la profondeur suscite à la fois émoi et inquiétude auprès de chaque esprit présent sur ces lieux, mieux des populations des parcelles riveraines, qui ne supportent plus de voir le ciel s’obscurcir.

« L’érosion est à moins de trois mètres de nos maisons, d’autres sont actuellement des sans abris… », Pouvaient laisser entendre ces habitants de cette zone concernée. Un ravin, plus qu’il avance, emporte tout, conduit d’évacuation d’eau, habitations, poteaux électriques de la société nationale d’électricité…Un danger, qui, cette fois ci appelle l’intervention de l’Etat

                   Le ravin de Ngamakosso

La question, étant préoccupante, au micro de la presse, l’Elue de la 5^ème circonscription de Talangai a décidé d’engager des discussions avec les familles, actuellement sans toit, pour une solution d’urgence, question soulager d’abord leur peine et avoir recours aux pouvoirs publics pour traiter cette érosion.

Une démarche soutenue, également, par Michel Mongo, Représentant de la Fondation Congo Assistance, qui entend s’impliquer dans le traitement de ce ravin, afin de préserver un projet financé par cette fondation, situé dans les environs. Mais, l’urgence voulant, Claudia Ikia Sassou NGuesso a mis à la disposition des sinistrés un kit, composé de matelas, moustiquaires, draps, récipients d’eau et autres outils usuels.

Après quoi, Claudia Sassou NGuesso est allée au chevet de trois familles endeuillées par la pluie du lundi 24 novembre 2014. Elle a, d’abord compati à la douleur de la famille Eboma, doublement éprouvée. Il s’agit de Madame Eboma Boto Colette, 61 ans, emportée par les eaux de pluie, dans un caniveau, alors qu’elle se débattait, afin de détourner les eaux qui ont envahi, très tôt, son domicile, son enfant, un garçon, MALEKA Eboma Kaine Maicol Popaul, 27 ans,  en tentant de sauver sa mère, n’a pu survivre à la furie des eaux. Ensuite, elle s’est rendue auprès de la troisième victime, Marie Claire Ngampa, morte par noyade sur les collines de Ngamokosso.

La situation créée par ces inondations de pluies a été mesurée et capitalisée. Il reste à prendre le taureau par les cornes, afin de stopper la progression de ce ravin et le traiter conformément aux normes de l’aménagement du territoire. A l’évidence un travail mériterait d’être fait au niveau des populations, sur la nécessité d’aménager un terrain avant son occupation. Ce qui, n conséquence, mettrait tout le monde à l’abri de tous ces phénomènes naturels.