Marché total-Bacongo : l'insalubrité au galop!

 Les usagers de l’avenue de l’OUA et les vendeurs du marché total ne savent plus à quel saint se vouer. Par faute des bacs à ordures, des tas d’immondices se sont formés et trainent à certains arrêts de bus et taxis-bus. Comme si de rien n’était, commerçants et vendeurs vaquent librement à leurs préoccupations.

                             un tas d'immondices  au stationnement des coaster

Le marché total est-il administré ou non ? Cette question une dame à bord d’un bus en partance du centre-ville ne l’est posée, au regard des tas d’immondices, aux humeurs fétides observés dans certains coins stratégiques de ce grand marché de Brazzaville.

Le premier tas d’immondices a élu domicile à quelques encablures de la CRF, en face de l’arrêt de bus en partance de la périphérie sud de Brazzaville. Un véritable cimetière d’ordures dont le parfum dérange, à plus d’un titre. Et les commerçants continuent à déverser les restes de leurs activités commerciales, comme si les maladies telle la fièvre typhoïde n’avaient aucun droit sur eux.

Le même scénario est observé à l’arrêt des bus de la station-service de la SNPC, appelé arrêt « Coaster ». Ce qui est curieux, c’est que ce tas d’ordures se trouve à près de quelques mètres PSP du marché total. Tous les usagers qui passent par-là ont toujours la main sur le nez à cause des odeurs insupportables qui s’y échappent. Des humeurs qui vont jusqu’à envahir les clients à bord des bus au passage.

Une autre triste réalité est observée à l’arrêt des bus et taxis-bus de Mfilou, arrondissement 7, en face de l’institut géographique. Enfouis dans des sacs  en plastiques, ces ordures embaument et polluent l’environnement ; ce qui ne permet sans doute pas aux élèves du Lycée Savorgnan de Brazza d’étudier dans les meilleures conditions possibles.

                               Un tas d'immondices devant les établissements Guenin

D’après des sources bien informées, ces cimetières d’immondices trainent dans ces lieux depuis plus d’un mois. Malheureusement sans pouvoir susciter la réaction des commerçants, ni des gestionnaires du marché. Il suffit d’y jeter un coup d’œil pour maudire les nouveaux gestionnaires de ce marché, qui manquent de véritable politique d’assainissement et de ramassage des ordures.

Pourtant, les commerçants et les vendeurs se sont frotté les mains lorsque la Mairie avait confié la gestion du marché total à un administrateur privé. L’on pensait que les choses devraient pouvoir changer et le marché de Bacongo devrait retrouver ses allures d’antan, mais erreur. Le pire qu’on redoutait est finalement arrivé.

Et où va l’argent des taxes ? En tout cas, c’est une honte pour aussi un grand marché comme total de voire des denrées alimentaires étalées à même le sol à quelques centimètres des tas impressionnant d’immondices, comme si la santé des citoyens ne voulait rien dire. Un éminent philosophe disait que « Vouloir, c’est pouvoir ». Les mairies des arrondissements sont dotées des engins capables de débarrasser le marché de cet état de choses. Alors, pourquoi ces engins continuent-ils de jouer aux abonnés absents ?

That’s the question !