Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sauvons nos quartiers
3 octobre 2015

Arrondissement 8 Madibou : une criminalité qui prend des proportions inquiétantes à Sangolo et Mayanga

  L’insécurité a repris ses droits dans le 8 ème arrondissement Madibou à Brazzaville. Au mois de septembre qui s'achève, deux jeunes filles violées et étranglées dans les mêmes conditions respectivement dans les quartiers Sangolo et Mayanga.Des forfaits perpétrés avec la bénédiction de l'obscurité grandissante favorisée par des délestages chroniques.

patrouille

              Des patrouilles de police invisibles à Mayanga

Après l’arrestation des bandes de criminels qui sévissaient à Mayanga, communément appelés «  Bébés Noires » par la force publique, on croyait la paix revenir à Madibou. Mais, erreur puisque les criminels continuent à se la couler douce profitant de l’obscurité grandissante de ces quartiers où depuis, le 19 septembre tout continue à baigner dans le noir. L’orage de ce jour ayant tout ravagé sur son passage : poteau électrique à terre, fils électriques jonchant à même sol…

La première victime, mère de deux gosses et âgée de 23 ans , est tombée dans le piège des bandits et criminels de grand chemin, en début du mois de septembre, notamment la première semaine. En l’absence de ses parents, en mission prophétique, elle reçoit  son petit ami à domicile. Après l’avoir accompagné à l’arrêt de bus au terme de la visite, elle tombe, aux environs de 22 heures sur le chemin de retour, entre les mains des criminels qui la violent sauvagement, à tour de rôle, déchirant ses sous vêtements au passage, l’abandonnant à l’entrée de sa parcelle, nue avec une langue pendante et les yeux grandement ouverts sortis de leur cavité oculaire. Et c’es le matin que, la victime a été découverte par les passants.

La seconde victime, âgée de 19 ans mère d’un enfant, n’a pas échappé aux criminels, le 30 septembre dernier. Ses parents éprouvés sont partis à une veillée mortuaire. Restant seule avec les enfants, elle va malheureusement les abandonner et profitant de l’absence des parents pour aller à ses courses personnelles. Celle-là trouvera la mort, à quelques encablures du marché de Mayanga, à quelques mètres de l’arrêt soudure. Le scenario a été le même : Violée, étranglée, abandonnée nue. Et l’émoi a été total en découvrant ce cadavre.

Le rapprochement de ces deux crimes sous entend que, les auteurs ont un même modus opérandi. Ils ne s’attaquent qu’aux jeunes filles pour assouvir des desseins sexuels. Ce qui laisse entrevoir que ce sont des jeunes et la cible c’est la catégorie d’âge fixée entre 18 et 25 ans. Les enquêtes sont en cours et jusqu’aujourd’hui les pistes sont encore brouillées.Pour les hypothèses, ces crimes sont commis pas loin de la voie goudronnée .Ce qui donne l'impression que, ce ne sont pas des tueurs professionnels et le faite d'attaquer le bas peuple ( jeunes filles-mères) pourait signifier qu'ils ne sont pas à la solde d'une quelconque main noire.

En attendant que, la police mette la main sur ces malfrats, le souhait de la population de Mayanga est que la SNE puisse rétablir le réseau électrique pour que ces bandits n’aient plus la possibilité d’ opérer facilement. Aussi, demandent-elles une présence accrue de la force publique avec la multiplication des patrouilles nocturnes pour démasquer ces criminels. Depuis le début de cette année, c’est le quatrième crime perpétré dans l’arrondissement 8 Madibou sans pourtant qu’on mette la main sur les coupables.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Sauvons nos quartiers
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 107 266
Newsletter
5 abonnés
Derniers commentaires
Publicité