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Sauvons nos quartiers
3 décembre 2016

Département de la Cuvette : Ondébé, une bourgade enclavée qui rivalise aujourd'hui avec les grandes villes congolaises

" Un jour le soleil se lève et notre village resplendi". Ces mots prononcés par un notable à l'occasion de la cérémonie d'inauguration de l'école d'Ondébé, le 1er octobre 2013, expriment , bel et bien, la métamorphose subie parce village qui, hier ressemblait à une bourgade enclavée. Natif d'Ondébé et ayant connu un parours particulièrement difficile, Jean Dominique Okemba, a décidé d'y bâtir une cité urbaine rivalisant aujourd'hui avec les grandes villes du congo.

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                 La salle multi média de l'école primaire d'Ondébé

Avec sa vocation écologique, Ondebé ne cesse de susciter convoitise et admiration de tous ceux qui ont déjà eu la chance de le visiter. Perdu au milieu de la forêt, ce village aujourd’hui rivalise avec les grandes villes du Congo du point de vue de « sa revitalisation », c’est-à dire son équipement en infrastructures sociales de base. Objectif poursuivi : fixer les populations rurales tout en les aidant à améliorer leurs conditions d’existence grâce à un meilleur accès à l’éducation, la santé, aux marchés alentours…

Le 1er octobre 2013, lors de l’inauguration de l’école primaire Ghislain Okemba Nzonga d’Odenbé, le ministre de l’enseignement primaire et secondaire de l’époque, Hellot Matson Mampouya, a eu les mots justes pour apprécier à sa juste valeur le grand artisan de cette œuvre grandiose. « Ce jour 1er octobre 2013 restera mémorable parce que un digne fils d’Ondebé reconnaissant et surtout versé dans une attitude profondément altruiste, généreuse et chargé d’humanité a eu à poser un acte pour lequel, nous lui resterons toujours reconnaissant. », a-t-il souligné.

Ce digne fils, natif d’Ondebé, n’est autre que le ministre Jean Dominique Okemba, secrétaire général du conseil national de sécurité qui a passé toute son enfance dans ce village, qui, il y a quelques décennies, ressemblait à une bourgade, enclavée et dépourvue des structures de première nécessité.  Partagé entre tradition et  modernité, il a pensé aménager et améliorer le cadre de vie pour ses concitoyens et construire un avenir durable.

 .                                        Une motivation bien fondée

 Face à l’épopée de sa vie, Jean Dominique Okemba imagine un modèle de vie permettant à la jeunesse de s’épanouir dans un environnement adapté. Les motivations d’un tel investissement sont à retrouver dans le chemin parcouru par un enfant  qui n’aurait pu  aller à l’école au regard de son éloignement et les risques que ses parents devaient assumer en ce temps-là, car  plus de 7 km  séparent Ondebé d’Edou, unique école qui existait à cette époque-là.

Les statistiques, dans le monde, témoignent qu’à cause de la distance, plus de 53 millions d’enfants abandonnent l’école, hypothéquant, par conséquent toute chance d’une vie meilleure qui aurait pu contribuer  à élever un jour le niveau et la qualité du cadre de vie de leurs parents et de leurs cadets.

 Jean Dominique Okemba, qui a parcouru des kilomètres à pied, a choisi d’éviter à ces jeunes compatriotes le risque de se trouver désorienter par rapport à leur avenir. Il a bâti dans ce site au milieu de la forêt une école moderne avec de différentes structures qui n’a rien à envier à celles de Brazzaville et Pointe-Noire, les grandes villes du Congo.

 En faisant ainsi, il a compris et aux autres de comprendre que, pour parler réellement de développement, il est indispensable de multiplier ce genre d’initiatives  afin d’enrayer la déscolarisation dans le pays, de façon à atteindre un taux de scolarité de 100%.

 Cet acte qui, devrait inspirer plus d’un congolais, intègre l’ordre d’appartenance à la race des bâtisseurs. Un acteur peut-on dire, un pourvoyeur et un père qui se souci de la réussite de ses enfants, grâce à qui tout ce qui se voit et qui se vit fait partie, désormais, d’un souvenir identitaire et d’un amour largement partagé.

                                     Ondebé, un exemple à suivre

  Les villages du Congo ont besoin de franchir une nouvelle étape dans leur organisation et évolution pour être véritablement durables, et ce, sur l’ensemble du territoire. Le village d’Ondebé devrait-il servir de pilote ?

  Le village d’Ondebé dispose actuellement d’une école arrimée aux technologies de l’information et de la communication, pour son ouverture au monde, d’un dispensaire pour la gestion au quotidien des soucis sanitaires, d’un système d’approvisionnement en eau potable, une fourniture d’électricité, grâce aux panneaux solaires et bien d’autres commodités qui y ont fait sonné le vent de la modernité et du développement. La transformation de ce village, s’il peut servir d’inspiration aux uns et aux autres, est une valeur ajoutée à la marche du pays vers son émergence et son développement.

 En dotant le village d’Ondebé d’une structure scolaire aux normes de l’école du 21ème siècle, l’artisan d’une telle initiative accorde une attention particulière aux orientations du Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N ’Guesso et à l’exécution de son programme de gouvernement qui fait de l’éducation de la population un enjeu principal et prioritaire pour accélérer le développement et la modernisation du pays.  La banque mondiale le reconnait qu’ « investir dans l’éducation des jeunes, c’est apporter sa pierre au développement. »

Les bâtiments destinés aux écoles et logements des enseignants, aux dispensaires et logement des infirmiers construits par ce fils d’Ondebé font partie, actuellement, du patrimoine national du système éducatif et santé  du Congo. En promouvant une école moderne, de qualité et proche des enfants, son promoteur n’a fait qu’apporter sa contribution à l’émergence d’un Congo fraternel, harmonieux et prospère.

 

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