Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sauvons nos quartiers
18 décembre 2019

Madingou : 15 lampadaires seulement fonctionnels sur 79 posés en 2016

L'incivisme et les actes de vandalisme deviennent monnaie courante à Madingou, capitale de la Bouenza, à pres de 300 km de Brazzaville. Sur 70 lampadaires posés en 2016, seuls 15 sont fonctionnels. Le constat a été fait par Denis Sassou N'Guesso, le 17 décembre 2019, à Brazzaville.

Madingou

A la faveur de la municipalisation accélérée de 2016, le département de la Bouenza, ainsi que sa capitale, Madingou, ont brillé de mille et un feux avec à la clé des travaux de grande envergure qui ont coué 90 milliards de Fcfa sur un budget estimé à 500 milliards de Fcfa .Et au nombre des réalisations, on peut compter 27 km des voiries urbaines, un stade de 7000 places, un aéroport de 2 Km 200 à Nkayi, le pavillon présidentiel et environ 158 luminaires à candélabres et 250 sur poteaux installés.

Dans son message sur l'état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, le président Denis Sassou N'Guesso a percé l'abcès. A Madingou, où il venait de sejourner, à la faveur de l'inauguration de l'usine des polimetaux de Mfouati, sur 70 lampadaires posés en 2016, seuls 15 sont fonctionnels. Les autres sont hors de service à la suite des vols des panneux solaires et de batteries.

Madingou ou le département de la Bouenza ne fait pas exception à la règle. Le même constat est fait par tous les usagers qui de la route nationale N2, Brazzaville-Ouesso. Tout au long de la route, l'obscurité bât son plein à cause des lampadaires non fonctionnels pour les mêmes raisons décriées par le chef de l'Etat. La question que tout le monde est voie de se poser est celle de savoir pourquoi toutes ces installations ne sont-elles pas sécurisées, pourtant dans chaque localité, il ya des services habilités de l'Etat ? Sont-ils eux aussi coupables en laissant les inciviques opérés en toute aise?

Et le président, Denis Sassou N'Guesso s'est interrogé longuement à ce propos. Pour la bonne et simple raison que, ces lampadaires sont généralement placés au centre de la ville et que " ces sabotages se déroulent sous l'oeil indifferent des populations riveraines qui, pourtant bénéficient des bienfaits de cet éclarage." Comme on le voit,  au Congo, il ya aucun respect pour les biens publics. Chacun peut faire tout ce qu'il veut des edifices publics, des véhicules de l'Etat et plus grave encore, il ya certains citoyens qui érigent des débits de boissons, des restaurants et des écoles ans être inquiétés, en pleine rue et avenues.

Certes, le constat est alarmant, mais au lieu de pleurer il faut plutôt paseer à l'action pour sortir  de ce cycle vicieux décrit par le président Denis Sassou N'Guesso, à savoir Construction-destruction-Reconstruction. Terminée la recréation et place désormais à la sanction. Le chef de quartier, le chef du village, le sous-préfect, le préfect ainsi que ceux qui ont charge la sécurité des structures de l'Etat sont là interpeller pour sortir de leur sommeil pour veiller ou répondre à tous les actes d'incivisme orchestrés dans leur circonscription respective .

Mais, la sanction ne devrait pas se limiter aux petis"Fretins", comme on a l'habitude de le constaer au Congo. Les"gros poissons" aussi devraient subir la rigueur de la loi. surtout ceux qui ont habitué les congolais dans la culture du provisoire, avec notamment des ouvrages qui ne durent que temps d'une rose. Des exemples sont légions à Brazzaville. Des routes bitumées qui, après six mois,  deviennent impraticables et surtout des Seigneurs de guerre, propriétaires des arrêts de bus avec tout le jackpot que cela  procure,  et qui donnent l'impression d'être plus fort que l'Etat.

La balle est donc du côté des autorités pour rétablir l'autorité de l'Etat, sans partis pris, pour l'appel au sursaut patriotique lancé par le chef de l'Etat ait du répondant.  Ce n'est que dans ces conditions que l'on parviendrait à sécuriser les lieux et à prévenir ou reprimer l'inconscience et l'irresponsabilité coupable des congolais concernés.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Sauvons nos quartiers
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 107 275
Newsletter
5 abonnés
Derniers commentaires
Publicité