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Sauvons nos quartiers
19 août 2020

Covid-19 à Brazzaville : la hausse du ticket de transport inquiète plus d'un citoyen

La hausse du tcket de transport en commmun fait jaser plus d'un Brazzavillois . Dans les arrêts de bus, des files d'attente sont observés chaque jour. En dehors de cette spéculation sauvage , le phénomène de demi terrain a refait surface à grande echelle, au vu et au su des hommes en uniforme.

 

tracasseries sur les bus à Brzv

 

La triste réalité observée dans les arrêts de bus à Brazzaville (photo Adiac Congo)

La pandemie du covid-19 continue à endeuiller de nombreuses familles congolaises . A la date du 19 aout 2020,  la fiche épidémiologique du ministère de la santé et de la population signale un total de 3835 cas positifs, avec notamment 1630 guéris et 76 décès. L'observation des mésures barrières, pour le moment, est la seule alternative sisceptible d'éviter la propagation de la pandemie à une echelle plus grande. La police veille et continue à veiller aux grains sur le port obligatoire du masque et la distanciation sociale dans les transports en commun.

Mais là où le bat blesse, c'est la légèreté observée au sujet de la régulation des transports en commun sur la hausse du ticket de transport où chauffeurs et  receveurs de bus ou taxis bus foulent aux pieds la loi. Certes, on peut comprendre lorsque le ticket est multiplié par deux pour récupérer les deux places restées vacantes à cause des mesures prises par le gouvernement suite à la covid-19. Mais, aller au delà , par exemple de 300 Fcfa à 400 ou 500 Fcfa, cela ressemble à une mauvaise foi. Le pouvoir d'achat des brazzavillois étant resté sans changement, il n'ya pas de raisons que les transporteurs en commun puissent recourir à l'enrichissement illicite. Dépenser du marché total à la périphérie, la somme de 1000 fcfa,  500 f cfa en aller et 500 fcfa en retour, en bus ou taxi bus, en lieu et place de 150 Fcfa, c'est une façon de tuer la population à petit feu.

D'où le pressant appel lancé à l'endroit des pouvoirs publics pour faire appliquer la loi. Certes, les attentes de la population n'ont pas été comblées par le message à nation du 15 août 2020 du chef de l'Etat. Plus d'un brazzavillois et congolais espéraient l'arbitrage du président Denis Sassou N'Guesso par l'adoucissement de la mesure relative au nombre de personnes a bord des bus ou taxis bus, ou bien , par la mise à contribution de la police pour traquer les transporteurs verreux. L'iquiètude et la grogne continuent à monter d'un cran dans les quartiers, les ménages et les administrations. D'aucuns pensent même que,  le chef de l'Etat a oublié ses enfants. 

A la lumière de la dextérité des hommes en uniforme observée sur le potr obligatoire des masques où  les récalcitrants sont traqués jusqu'à leur dernier retranchement,  le même dévouement devrait êrte de mise pour faire respecter, à tous les transporteurs en commun, publics ou privés,  les prescrits de la loi au sujet du ticket de transport. Le contexte ayant changé, des mesures d'accompagnement devraient également accompagner ce genre d'opérations. Mais, pas de pitié pour les canards boiteux et la loi devraient s'appliquer dans toute sa rigueur. Certains VIP n'ont que leurs yeux pour pleurer lorsque,ils lorgnent à travèrs les vitres fumées  de leurs grosses cylindrées, les foules entassées dans les arrêts de bus à la quête d'un moyen de transport. ou les longues colonnes observées , la tombée de la nuit, regagnant à pied leur domicile faute de disponibilité financière pour payer le prix quadruplé du ticket  de transport.

Les mêmes difficultés de transport sont observées sur l'ensemble du territoire, pour de nombreux congolais le couvre-feu peut continuer jusqu'à l'extermination du virus ennemi, à condition de regler la difficulté liée au transport. Certainement que, dans le prochain pallier de déconfinement à venir, les pouvoirs publics ne manqueront pas à regarder de près  la situation encourue par la population, qui semble se sentir abandonnée au regard de son pouvoir d'achat effrité par ses déplacements quotidiens pour vaquer librement à ses occupations. Si le transport grignotte déjà 80% du budget mensuel pour le fonctionnaire moyen et 90% de celui de la maman commercante, comment alors perviendront-ils à faire face à la facture de l'eau , du courant et à la préparation de la prochaine rentreée scolaire? A chacun d'y refléchir.

 

 

 

 

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