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Sauvons nos quartiers
7 août 2015

Communauté urbaine de Boko : « les populations n’ont que les pieds pour écouler leurs produits » dixit Marie Jeanne Kouloumbou

La communauté urbaine de Boko, un des 13 districts du département du Pool, est confrontée à plusieurs difficultés d’ordre social et économique. La dégradation des routes aidant, les populations locales sont obligées de parcourir de longs kilomètres pour écouler leurs produits. Ainsi s'exprimée la conseillère départementale du Pool à Boko,Marie Jeanne Kouloumbou, au cours de la rencontre citoyenne du Pool qui a eu lieu, le 27 juin 2015, à Kinkala en présence du président Denis Sassou N’Guesso.

mari jeanne Kouloumbou

             Marie jeanne Kouloumbou, Conseillère départementale du Pool à Boko

« Nous avons dans le pool 13 districts et je vais parler au nom des populations de Boko. Monsieur le président, malgré tous les efforts déjà consentis et tout ce qui se fait en ce moment, Boko a encore des problèmes.

Le premier problème, c’est l’hopital qui ne répond pas aux attentes des populations. Même la case de l’infirmier porte encore des grafitis de la guerre. Beaucoup de problèmes qu’on ne peut détailler ici faute de temps ; si bien en cas de malade, nombreux sont ceux qui courent vers Kinkala ou Brazzaville. Et si la maladie est grave, on peut perdre sa vie.

                                                              L'école manque de structures viables

Le deuxième problème, c’est celui de l’école notamment le CEG de Boko qui a fait la fierté de cette localité. Aujourd’hui, il n’a plus de structures viables ; Les traces de la guerre sont encore présentent et les professeurs ne sont pas au complet, les parents payent les professeurs, l’Etat aussi une partie des professeurs.Et l’école ne peut pas donner des promesses dans cette localité .

                                                              La route, véritable parcours de combattant

Le troisième problème, Monsieur le président, c’est la route. Quand on quitte Brazzaville jusqu’àKinkala, c’est parfait. C’est vrai que ça va se faire, mais de plus en plus, cette route de Kinkala à Boko se dégrade et pire encore les pistes agricoles. Quand il pleut, après le passage de la pluie, tout se dégrade . Dans un relief montagneux, ces populations qui vivent de l’agriculture, du maréchage, arbres fruitiers et autres ne peuvent pas écouler leurs produits. Les véhicules n’y accèdent plus parce que la route est mauvaise et les pistes complètement dégradées. Elles n’ont que les pieds pour écouler leurs produits . Biensûr d’autres problèmes sont communs, mais un proverbe du village dit aussi que « la poule ne pond pas ses œufs en public. »

Monsieur le président, c’est vrai que les 13 districts du dépatrments sont un, je ne peux pas trahir cette volonté des populations qui attendent Monsieur le président de la République à Boko. Sur 365 jours de l’année, Boko demande un jour. Je vous remercie, Monsieur le président. »

 

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