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Sauvons nos quartiers
4 novembre 2021

Etat d'urgence à Brazzaville : à l'heure de la 28 ème prorogation, la levée de l'embargo sur le transport par pirogue s'impose

Le conseil des ministres,  du 30 octobre dernier, a prorogé l'état d'urgence pour la 28 ème fois consécutive, après avoir relevé une situation épidémiologique préoccupante. Avec la limitation stricte des passagers à bord des bus de la société de transport public et urbain (STPU), communement appelés "Mal à l' aise", la necessité de lever l'embargo sur le transport  par pirogue s'impose.

ile des amoureux

                    L'île des Amoureux sur le Djoué, à quelques encablures des eaux du majesté fleuve Congo

Nombre de passagers limité dans les bus de la STPU , ainsi que dans certains bus et taxis-bus privés ; disposif de sécurité impressionnant presque dans tous les ronds points de Brazzaville pour la stricte application des mesures barrières....C'est le tableau observé dans la ville capitale, au lendemain du  conseil des ministres, du 30 octobre dernier , faisant état d'une situation épidémiologique préoccupante. Cela  justifie, selon le commpte-rendu de ce conseil, la reconduction de l'essentiel des mesures édictées par le gouvernement contre la pandemie à coronavirus ainsi qu'une nouvelle prorgation de l'état d'urgence. A la date du 4 novembre 2021, le bulletin épidémiologique du ministère congolais de la santé fixe le total des cas enregistrés à 17.670, avec notamment 278 décès et 14605 guéris.

Cette nouvelle prorogation a gravement impacté la vie des citoyens  Ainsi, les habitans de la périphérie de Brazzaville ont renoué avec la marche à pied. Chaque matin , des colonnes sont observées longeant les grandes artères de la capitale pour vaquer à leurs occupations quotidiennes., car dans les bus de la STPU, il n'est autorisé que 50 passagers à bord, sauf que dans les bus et taxis-bus, la mesure ne semble pas être scrupuleusement respectée. Malgré, la multiplication du ticket de transport par deux ou trois, certains bus ne limitent pas le nombre des passagers, au vu et au su des hommes en uniformes, propriétaires, pour la plupart,  de ces moyens de transports.

Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, des grincements de dents commencent à se faire entendre au sein de la population qui voit son pouvoir d'achat s'effriter, de plus en plus, en raison de la hausse du ticket de transport.. Ce jeudi , 4 novembre en matinée, les populations, pour ne citer que celles  de ligne Mayanga-marché Total, ne savaient plus à quel saint se vouer, avec des demi-terrains qui ont refait surface sauvagement. Jusqu'à l'arrêt Angola-Libre, elles étaient taxées à 300 Fcfa et pour le terminus, qu'est le marché Total, il fallait encore ajouter 100 Cfa; ce qui fait un montant global de 400 fcfa pour une distance qui coûte habituellement 150 fcfa. 

Finalement où va ce pays? s'est plainte une elève qui n'a pas pu se rendre à temps à son établissement scolaire pour cause d'isuffisance de moyens financiers. Certes, la pandémie du coronavirus fait beaucoup de rage dans notre pays et ailleurs, mais il semble que cette fois-ci, avec la 28 ème prorogation de l'état d'urgence,  les comptes ne sont réglés qu'aux "Mal A l'aise", les bus de la SPTU qui, pourtant, en termes de transport  des passagers, demeurent une necessité impérieuse, pour désengorger les "bouchons" observés dans les arrêts de bus surtout aux heures de pointe. " A mon avis, ce qui est plus important, c'est le port du masque qui doit être rendu obligatoire et non la limitation des personnes dans les transports en commun..." a lâché une femme, la quarantaine revolue, après la mise en fourrière , au pont du djoué,  du bus de la STPU à bord duquel, elle avait pris place.

Comme on peut le constater, la question du transport en commun, à l'heure de la Covid-19, devrait être étudiée minitieusement par le gouvernement et le syndicat des transports en commun. Au regard, des foules observées dans les arrêts de bus à la quête d'un moyen de transport , à moindre coût, et qui sont soumises aux caprices des transports privés verreux, le mieux serait de permettre à tous les moyens de transport publics de jouer pleinement leur rôle.Allusion est faite ici au transport par pirogue qui, jusqu'aujord'hui continue à être interdit sur la rivière Djoué.D'aucuns s'interrogent sur les raisons de la non levée de cet embargo, alors que dans le Pool l'autorité de l'Etat a été restaurée. 

 

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